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    Tout sur le système endocannabinoïde | Saveurs cbd

    Qu'est-ce que le système endocannabinoïde et quel est son rôle ?

    L’utilisation du cannabis remonte à plus de deux millénaires avant J-C. Que ce soit pour son usage thérapeutique, spirituel ou récréatif, l’Homme a pu constater que cette plante semblait engendrer divers effets sur son organisme sans pouvoir totalement expliquer comment et pourquoi.

    Ce n’est qu’à partir du XXème siècle que des recherches scientifiques menées en Israël vont apporter les premières réponses.

    Elles sont menées par le Dr Raphael Mechoulam et ses équipes et financées par le gouvernement américain via les National Institutes of Health.

    Bien que dès 1940, le cannabidiol (CBD) est isolé pour la première fois à partir de cannabis mexicain et de haschich indien, ce n’est que 20 ans plus tard que le Dr Mechoulam commence réellement ses études.

    Il isole en 1964 un second phytocannabinoïde, bien connu aujourd’hui, le tétrahydrocannabinol (THC). C’est à partir de là qu’ils commencent à comprendre l’interaction de ces deux molécules avec l'organisme. Il faudra attendre la fin des années 1980 pour qu’ils découvrent les premiers récepteurs cannabinoïdes du corps et leur fonctionnement. 

    Qu’est-ce que le système endocannabinoïde (SEC) ? Quel est son rôle et son action dans l’organisme ? Et comment le CBD agit-il sur le corps et quels sont ses effets ?    

    1- QU'EST-CE QUE LE SYSTÈME ENDOCANNABINOÏDE ?    

    Le système endocannabinoïde est un ensemble composé des récepteurs cannabinoïdes et les endocannabinoïdes associés (aussi appelés ligands naturels). 

    => Les récepteurs cannabinoïdes couplés à la protéine G. A ce jour, Il en existe deux nommés : 

    • les CB1, présents en majorité dans le système nerveux central et périphérique (dans l’encéphale, plus précisément dans le cortex cérébral, dans l'hippocampe, l'amygdale, les noyaux basaux et au niveau du cervelet); mais aussi le long des voies centrales (moelle épinière) et périphériques (terminaisons nerveuses) de la douleur; ainsi que dans de nombreux tissus et organes tels que les cellules musculaires, la rate, le coeur et le système artériel, les poumons, le système digestif, l’appareil reproducteur, les os, la peau, les articulations, les yeux (cornée),... 
    • les CB2, principalement localisés dans les tissus immunitaires (cellules de l’immunité telles que les leucocytes, la rate, le thymus, les amygdales) mais aussi dans le foie et le placenta ainsi que dans le système nerveux central et périphérique comme les CB1. 

    => Les endocannabinoïdes, des dérivés d’acide gras polyinsaturés. Les deux principaux sont : 

    • l’anandamide (N-arachidonoyl-éthanolamine ou A.E.A.), premier endocannabinoïde ayant été découvert en 1990. Il est quatre fois plus présent sur les CB1 que sur les CB2. 
    • 2-AG (Le 2-arachidonylglycérol), découvert peu de temps après l’anandamide et ayant autant d’affinités avec les CB1 que les CB2. Il est présent en plus grande concentration que l’anandamide dans l’organisme.

    Il existe cinq autres endocannabinoïdes identifiés à ce jour : l’éther de noladine, la virodhamine, le N-arachidonyldopamine, le H.E.A. et la NADE. Ils sont trouvés en très faible quantité car ils ont un temps de vie très court, c’est à dire qu’ils sont dégradés rapidement après leur synthétisation s’ils ne sont pas utilisés. De plus, ils peuvent se lier à d’autres types de récepteurs, tels que les récepteurs aux opioïdes appelés µ (Mu) participant à la modulation de la douleur, du stress et des émotions.

    Les endocannabinoïdes sont très semblables aux cannabinoïdes présents dans la plante de cannabis tels que le CBD ou le THC. Les uns sont produits par le corps humain, donc endogènes, d’où leur appellation endo-cannabinoïdes. Les autres sont sécrétés naturellement dans la plante et sont donc appelés phyto-cannabinoïdes.

    Pour comprendre comment le cannabis peut moduler les messages nerveux et ainsi assurer l’homéostasie dans l’organisme, il faut regarder en détails ce qui se passe entre deux neurones en cas d'absorption de phytocannabinoïdes.

    Rappelons que pour toute action consciente (lever le bras) ou inconscientes (battement du coeur), un message nerveux est envoyé du cerveau vers les tissus ou organes concernés.

    Ce message est en réalité un influx électrique transmis de neurones en neurones. Chaque neurone est constitué de dendrites prolongées d’un corps cellulaire possédant un noyau et lui-même prolongé par l’axone. L’influx nerveux est transmis des extrémités des dendrites vers les extrémités de l’axone.

    Les neurones sont reliés entre eux par des synapses. Une synapse constitue donc une zone de contact fonctionnelle entre l’axone d’un neurone dit pré-synaptique et les dendrites d’un neurone dit post-synaptique. L’espace entre ces deux neurones est appelé fente synaptique. 

    Schema neurone

    Le message nerveux est transmis le long des neurones, il est modulé par des molécules appelées neurotransmetteurs qui sont sécrétés, stockés et libérés dans la fente synaptique à la demande. Il en existe une multitude, certains sont biens connus comme la dopamine, l’adrénaline ou encore l’acétylcholine. Les endocannabinoïdes jouent sur la libération de ces neurotransmetteurs. 

    Synapse large

    Tous les principes actifs de la plante n’agissent pas de la même façon sur le système endocannabinoïde. Prenons l’exemple du THC, agoniste partiel des CB1 et CB2, c’est à dire qu’il a la capacité de les activer.

    Lorsqu’un individu consomme du cannabis, le phytocannabinoïde va pénétrer dans l’organisme, être métabolisé plus ou moins rapidement suivant son mode d’administration, puis rejoindre la circulation sanguine en s’attachant aux protéines plasmatiques.

    Il est alors distribué aux organes et tissus vascularisés dont le coeur, le foie, les cellules adipeuses (la graisses) et seulement 1% atteint le cerveau. Il passe alors la barrière encéphalique pour aller directement se lier aux récepteurs CB1 situés sur les neurones cérébraux. Une fois le THC couplé aux CB1 situés sur le neurone pré-synaptique, des neurotransmetteurs vont être libérés dans la fente synaptique et vont se lier à leurs récepteurs situés sur la membrane du neurone post-synaptique.

    C’est à ce moment que les endocannabinoïdes, stockés sur cette membrane vont être libérés à leur tour dans la fente synaptique, vont remonter vers le neurone pré-synaptique et aller se fixer sur leurs propres récepteurs. C’est donc ce phénomène “d’aller-retours” des endocannabinoïdes et des neurotransmetteurs dans cette fente synaptique qui va moduler le message nerveux, constituant ainsi une boucle de modulation.

    Infusions CBD

    2-  QUEL EST SON RÔLE DANS L'ORGANISME

    L’ensemble des mammifères et des oiseaux ainsi qu’un grand nombre d’autres animaux possèdent un système endocannabinoïde. Il a un rôle fondamental et essentiel au bon fonctionnement de l’organisme. Si on faisait le parallèle avec le système endocrinien, ce dernier serait le gardien de l’organisme, alors que le SEC tiendrait le rôle du conseil syndical maintenant l’équilibre interne du corps en s’adaptant aux variations externes.

    On appelle ce phénomène l’homéostasie. Cet équilibre est préservé grâce à un ensemble de mécanismes régulatoires. Il est impliqué dans les grandes fonctions comme la prise de décision, la cognition, les émotions, l’apprentissage, la mémoire, la régulation des mouvements corporels, la perception des informations sensorielles, l’anxiété, le stress, la peur, la douleur, la température corporelle, l’appétit, le métabolisme et la digestion, le circuit de la récompense, le cycle veille/sommeil, la réponse immunitaire dont l’inflammation, le développement neural, la fonction cardio-vasculaire, le développement et la densité osseuse, la plasticité synaptique, les troubles psychiques… 

    Bien que chaque individu présente un système endocannabinoïde structurellement semblable, il diffère dans son fonctionnement. Les taux d’endocannabinoïdes peuvent varier d’une personne à l’autre ainsi que le taux d’activation des récepteurs.

    En effet, il arrive que ces derniers soient tellement sollicités, qu’ils se saturent et que leur potentiel de modulation des messages nerveux en soit réduit. C’est pour cela qu’il est fréquent d’observer, lors d’une consommation identique de cannabis, des réactions et tolérances différentes d’une personne à une autre, ayant pourtant la même corpulence, le même âge et le même sexe. 

    C’est ce qu’on appelle la variabilité individuelle.

    3- COMMENT LE CBD AGIT-IL SUR NOTRE SYSTÈME ENDOCANNABINOÏDE ?

    Le fonctionnement du CBD est encore peu connu à ce jour. Il est métabolisé par le foie en 7-hydroxy-cannabidiol. Contrairement aux autres phytocannabinoïdes, il ne se lie pas directement aux récepteurs CB1 et CB2 mais a une action indirecte sur la concentration en endocannabinoïdes et notamment celle de l’anandamide.

    En effet, il inhiberait la synthétisation de la FAAH (Fatty Acid Amid Hydrolase = hydrolase des amides d'acides gras), enzyme participant à la dégradation des endocannabinoïdes. Ainsi, plus la concentration de CBD augmente, plus la concentration de FAAH diminue et donc plus la concentration des endocannabinoïdes augmente.

    De plus, le CBD serait un agoniste inverse (un antagoniste) du THC et pourrait donc inhiber son métabolisme. Ainsi, il aurait la capacité de moduler voir même d’en diminuer les effets néfastes, non désirés, comme son caractère psychoactif, anxieux ou sédatif.

    Pour conclure, le système endocannabinoïde est essentiel au bon fonctionnement de l’organisme. Il est impliqué dans l’ensemble des grandes fonctions et assure l’homéostasie.

    Bien que notre corps sécrète naturellement des endocannabinoïdes, consommer du CBD et donc des phytocannabinoïdes, permet d’assurer le bon fonctionnement du système et de le potentialiser.

    Bien que l’existence de propriétés médicinales du cannabis et ses effets sur le fonctionnement du système endocannabinoïde ne soient plus à prouver, des études continuent d’être menées dans le monde entier, il resterait encore des dizaines de principes actifs (phytocannabinoïdes ou autres) à isoler et à étudier. 

    Les recherches sur les bienfaits du cannabis sur notre organisme n’ont pas fini de nous étonner.


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